L' Île Somerset: au pays des fantômes blancs
Exposition de photographies

Suite à deux séjours sur l'île Somerset, une île du Haut-Arctique
canadien située au 74e parallèle nord et donnant directement sur le passage du Nord-Ouest, Horizons Polaires a mis sur pied une exposition de photographies visant à vous faire découvrir cette île inhabitée où nous avons attrapé la piqûre du Grand Nord!

Chaque été, des centaines de bélugas se rassemblent dans l'estuaire de Cunningham Inlet à l'embouchure de la rivière Cunningham, là où les eaux sont plus chaudes et peu profondes. Ils y viennent pour se frotter sur le fond rocailleux et ainsi aider à la mue de leur peau.

L'exposition vise à vous présenter l’environnement unique de cette île.

Bon voyage au pays des fantômes blancs!

Consulter notre calendrier d'événements à venir, ou d'événements passés pour découvrir les lieux où l'exposition sera/a été présentée.

Vous aimeriez présenter l’exposition « L’île Somerset : Au pays de fantômes blancs » dans votre lieu de diffusion? N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir le dossier technique et discuter des possibilités.

Tableau #1 - Gifford Point

En 1819, lorsque William Edward Parry aperçoit ce cap majestueux il le nomme Gifford Point en l'honneur d'un homme de lettre britannique. Situé sur la côte nord de l'île Somerset, ce cap fait face au désormais célèbre passage du Nord-Ouest.

Tableau # 2 - Promenade sur la banquise côtière

En ce 1er juillet, la banquise côtière recouvre toujours la baie de Cunningham Inlet, mais chaque jour, le soleil et les marées l'affaiblissent. Bientôt, elle ne sera que souvenir.

   

Tableau #3 - Ours polaires

En ce début juillet, nous rencontrons rien de moins que huit ours polaires sur une distance de moins d'un kilomètre. À notre approche, tous n'ont pas tardé à fuir. Cette mère et son petit nous ont observés quelques instants avant de prendre la fuite.

Tableau #4 - L'arrivée des bélugas

Ça y est! Une brèche vient de s'ouvrir dans la glace bloquant l'entrée de Cunningham Inlet. Il n'en faut pas plus pour qu'un groupe de bélugas se fraye un chemin et fasse son apparition dans la baie.

 

 

Tableau #5 - La mue de leur peau

Le lieu de prédilection des bélugas est l'embouchure de la rivière Cunningham. Le courant y est fort, l'eau plus chaude et le niveau est assez bas pour qu'ils puissent
se frotter sur le fond rocailleux ou sablonneux et ainsi
se débarrasser de leur vieille peau.

Tableau #6 - Le canari des mers

Les bélugas s'en donnent à coeur joie! Les éclaboussures fusent de partout. À entendre la variété de cris, de clics, de clacs, de grincements qui émanent du groupe, on comprend facilement pourquoi ils sont surnommés les « canaris des mers ».

   

Tableau #7 - La tour d'observation

Pendant près de 30 ans, le biologiste canadien Thomas Smith s'est voué à l'étude des bélugas de Cunningham Inlet. Sa tour d'observation offre un point de vue privilégié puisqu'à marée haute, les bélugas circulent librement autour de la structure.

Tableau #8 - Les jeunes bélugas

Les jeunes bélugas naissent d'une couleur gris-brun puis graduellement changent vers un gris-bleu avant de prendre leur couleur blanche, une fois l'âge adulte atteinte. Pendant les deux premières années, ils vont demeurer auprès de leur mère.

   

Tableau #9 - La rivière Cunningham

Traditionnellement, les bélugas demeurent dans la baie pour une période d'un mois. Contre toute attente, en 2007, ils y sont restés à peine dix jours. La raison de leur départ hâtif : le niveau de la rivière Cunningham
était trop bas.

Tableau #10 - Immensité des paysages

Quelle sensation que celle de se retrouver devant l'immensité des paysages arctiques. Bien que l'altitude maximum de l'île ne dépasse pas les 480 mètres (1500 pieds), une vue magnifique s'offre à nous, peu importe où nous nous trouvons.

   

Tableau #11 – Canyon rivière Cunningham

Accroché aux falaises de ce canyon, nous avons
aperçu un nid de faucon pèlerin confectionné de branchailles. Eh oui! Des arbres poussent dans ces contrées. En effet, les saules arctiques (Salix arctica), malgré qu'ils soient plus que centenaires, ne font en général que 3 ou 4 cm de haut.

Tableau #12 - Boeufs musqués

Les plaines et les vallées disposant de petits cours d'eau font le bonheur des boeufs musqués, ces mammifères sortis tout droit de l'époque glaciaire. Ayant frôlé l'extinction au milieu du XXe siècle, ils sont aujourd'hui environ 85,000 à vivre dans les îles du Haut-Arctique canadien.

 
 

 

 

Tableau #13 – Rayon de soleil

Ces lieux dénudés et arides cachent une faune variée. Lemmings, renards, loups et huards arctiques tout comme les oies blanches, harfang des neiges, sternes arctiques, buses et labbes, y vivent ou y viennent le temps de se reproduire.

Tableau #14 - Gull Canyon

Ces montagnes de roches sont un lieu privilégié pour faire la cueillette de fossiles dont l'âge est estimé à 450 millions d'années. Tout en bas se cache Gull Canyon, dont les falaises sont habitées par plusieurs dizaines de couples de goélands. Un lieu unique!

   

Tableau #15 - Les trois chutes

Lors de mon séjour en 2005, les terres étaient très humides.En 2007, c'était tout le contraire. Les terres étaient très sèches, les ruisseaux étaient presqu'à sec. Le débit des trois chutes n'était plus qu'une fraction de ce qu'il était deux ans plus tôt.

Tableau #16 - Saxifrage à feuilles opposées  
Emblème floral du Nunavut, le saxifrage à feuilles opposées (saxifraga oppositifolia) est parmi les premières plantes à fleurir au printemps. Il est reconnu pour sa capacité à s'installer dans des endroits restreints, en particulier les fissures de rochers.

 

 

Tableau #17 - Flore arctique

Les paysages du Haut-Arctique apparaissent dénudés
et monochromes lorsque regardés de loin, alors qu'à quelques mètres de distance à peine, c'est l'explosion inattendue de couleurs, de formes et de textures qui
se dévoile à nos yeux.

Tableau #18 - Des coquillages et des ossements de baleines boréales

Les coquillages (Hiatella arctica), ainsi que les ossements de baleines boréales que l'on retrouve sur le sommet de certaines collines à plus de sept kilomètres du rivage actuel, démontrent que qu’il y a 8 000 ans cette région était recouverte d'eau.

   

Tableau #19 - Une course contre la montre

L'été arctique étant de courte durée, pour survivre, les plantes doivent s'empresser de compléter leurs cycles de vie en quelques semaines à peine. Les pétales des linaigrettes se développent en de longs filaments
soyeux qui seront aisément dispersés par le vent.

Tableau #20 - Soleil de minuit (23h56)

Pendant les huit semaines de notre séjour, le soleil nous surveillait nuit et jour. Ce n'est que vers le début du mois d'août qu'il a commencé à perdre de l'altitude en soirée et que, enfin, nous avons pu apercevoir le ciel se parer de diverses couleurs.

   

Tableau #21 - Soleil de minuit (00h34)

Le 14 août à 01h03, pour la première fois, le soleil disparaît sous la ligne d'horizon. La noirceur n'a jamais eu le temps de s'installer puisque le soleil a refait son apparition quelques minutes plus tard.  

 
 
 

Les photographies de l’exposition sont disponibles en tirages signés et numérotés (séries limitées à 100 exemplaires) et accompagnées d'un certificat d'authenticité. Les photographies sont imprimées sur du papier de qualité "archives" . Voir la section « Autres formats » de notre Boutique pour de plus amples informations.

En complément à l’exposition, une conférence pour adultes ainsi qu’une animation scolaire (niveau primaire) sont disponibles. Voir la section « Animations & Conférences »pour de plus amples informations.

 
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